Impact Montréal : avec ou sans Drogba pour le match d’ouverture?

Didier Drogba est toujours incertain pour le premier match officiel de la saison de l’Impact Montréal, prévu ce dimanche sur le terrain des Whitecaps de Vancouver.

Drogba a pris part à l’échauffement collectif en début du séance de mardi, mais s’est ensuite limité à des exercices en solitaire pendant que ses coéquipiers s’affrontaient dans des matchs à 7 contre 7. Il a quitté la séance 20 minutes avant ses autres coéquipiers.

Selon le directeur technique du club de Montréal, Adam Braz, Drogba souffre encore de ses genoux, depuis l’arrivée de l’équipe à son domicile en provenance de Floride.

« On doit gérer sa progression et voir comment il va se sentir, a averti Braz. À la fin, le championnat ne se gagne pas au mois de mars. C’est une longue saison et avec certains joueurs, on doit être prudent. Didier est l’un de ces joueurs qu’on doit bien gérer pour qu’il se sente bien à la fin de la saison. »

Mauro Biello, l’entraîneur de l’Impact, espère encore pouvoir aligner Drogba même s’il dispose déjà d’un plan B en cas du forfait de son buteur vedette.

« L’année passée, il avait joué ce match contre la Nouvelle-Angleterre et je me rappelle qu’après le match, il y avait un peu d’inflammation dans son genou. Dans les séries, on a vu que ça l’a freiné un peu. Alors on veut faire attention. On ne veut pas le mettre tout de suite sur le synthétique, surtout s’il n’est pas à 100 %, et risquer de le perdre pour un mois. On veut faire les choses comme il faut de sorte que lorsqu’on va arriver en septembre et octobre, il sera en santé et prêt à aider cette équipe. »

L’ancien attaquant des Blues n’avait joué que 45 minutes lors du dernier match de préparation de son club. Comme l’équipe jouera quatre de ses cinq premiers matchs en championnat sur des surfaces artificielles, le retour de Drogba pourrait s’attarder, afin qu’il s’acclimate progressivement. Voici un avis de l’un de ses coéquipiers sur le sujet.

« Il n’y a aucune inquiétude à ce niveau, rassure le gardien Evan Bush. Cette réticence à jouer sur le synthétique, on voit ça avec plusieurs joueurs plus vieux dans cette ligue. Thierry Henry n’y jouait pas plus qu’un ou deux matchs par année. Didier nous donnera ce qu’il pourra quand il le pourra et le reste du temps, il y a d’autres gars sur qui on comptera pour assurer la relève. »

« C’est sûr que Didier rattrape un peu le reste du groupe et je pense que les entraîneurs sont un peu pointus là-dessus, ils veulent s’assurer qu’il revienne au meilleur de sa forme, d’ajouter Patrice Bernier. En plus il est un peu plus vieux, mais il a de l’expérience, il connaît son corps, alors il va tout mettre en place pour être le plus performant possible. C’est une longue saison et l’important, c’est qu’un joueur comme Didier soit capable d’être performant pendant 34 matchs. »

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